La place de l'homme dans l'évolution

Chronologie de l'apparition des différents homininés

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Chronologie de l'apparition des différents homininés© rue des écoles / Rémi PICARD

Les espèces du genre Homo se caractérisent par un volume cérébral important et leurs fossiles sont associés à une industrie lithique.
La plus ancienne est l'espèce Homo habilis.
Homo erectus est apparu en Afrique il y a environ 1,5 millions d'années. Il est alors plus grand qu'Homo habilis et possède un cerveau d'environ 900 cm³. Il invente de nouvelles techniques de taille de la pierre et fabrique des bifaces. Homo erectus est aussi le premier grand voyageur : il migre vers l'Asie, puis vers le Moyen-Orient et l'Europe.
Par la suite, apparaît Homo sapiens, représenté par deux sous-espèces : Homo sapiens neanderthalensis et Homo sapiens sapiens. L'homme de Néanderthal a un aspect trapu et un volume endocrinien semblable à Homo sapiens sapiens sapiens. Par ailleurs, il développe des techniques de taille de la pierre très perfectionnées, utilise l'os, maîtrise le feu et pratique des rites funéraires. Homo sapiens sapiens, représenté par l'homme de Cro-Magnon, serait apparu il y a 100 000 à 200 000 ans en Afrique ou au Proche-Orient et a, depuis, colonisé toute la planète. C'est avec lui que l'art préhistorique (peintures, gravures, etc.) fait son apparition.

L'ordre d'apparition des vertébrés

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La découverte d'écailles fossilisées dans des terrains sédimentaires âgés d'environ 530 millions d'années permet de penser que les premiers vertébrés s'apparentent aux poissons.
Il s'agit d'abord de poissons suceurs (sans mâchoires) à la peau cornée, sans véritable squelette interne, qui font leur apparition il y a 520 millions d'années. Suivent les poissons cuirassés à mâchoires, les premiers « vrais » poissons.
Au Dévonien (il y a environ 400 millions d'années), les surfaces marécageuses qui recouvrent la Terre laissent émerger des formes de vie nouvelles. Dès lors, des poissons équipés de poumons rudimentaires apparaissent. L'ichtyostéga est ainsi le premier amphibien capable de marcher sur le continent : c'est le premier tétrapode (il y a 75 millions d'années).
Il y a 330 millions d'années, le climat plus sec favorise la multiplication des êtres vivants capables de résister à la sécheresse (protection des œufs par une coquille, protection de la peau par des téguments épais, etc.). Les reptiles, totalement adaptés au milieu continental, partent alors à la conquête du monde.
Les premiers mammifères apparaissent il y a seulement 225  millions d'années.
Quant aux premières traces d'oiseaux, elles datent d'environ 160 millions d'années.

Les membres antérieurs des vertébrés tétrapodes

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La comparaison des membres de différents vertébrés tétrapodes – une tortue (reptile), un pigeon (oiseau), une chauve-souris et un homme (mammifères) – montre que tous ces vertébrés possèdent un membre antérieur formé d'une épaule, d'un bras, d'un avant bras, d'un poignet et d'une « main » munie de doigts. Cette comparaison révèle donc un même plan d'organisation.
L'étude comparée des squelettes des membres postérieurs met en évidence une structure semblable. Cette similarité de l'anatomie est le signe d'une parenté entre les quatre groupes de vertébrés tétrapodes. Il apparaît donc logique de supposer l'existence, dans le passé, d'un ancêtre commun à ces différents groupes.

Arbre d'évolution simplifié des êtres vivants

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L'unité des êtres vivants s'explique par une évolution à partir d'un ancêtre commun. Cet ancêtre est hypothétique car aucun argument ne prouve que les plus vieux fossiles trouvés (âgés de 3,8 milliards d'années) soient ceux des plus anciens êtres vivants ayant jamais existé.
On suppose, cependant, que toutes les espèces vivantes se sont formées les unes à partir des autres et qu'elles ont toutes la même origine : des êtres très simples, proches des bactéries actuelles.

Les principales caractéristiques de l'hominisation

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L'acquisition la plus précoce qui différencie l'homme des autres hominidés (tels les grands singes) et caractérise les homininés est la bipédie. Le chimpanzé utilise en effet ses quatre membres pour se déplacer au sol (marche quadrupède) et dans les arbres (brachiation).
La bipédie est liée à diverses modifications du squelette, parmi lesquelles :

• une modification de la colonne vertébrale (quatre courbures au lieu d'une seule) ;
• une réduction de la longueur des membres antérieurs par rapport aux membres postérieurs qui s'allongent et deviennent verticaux ;
• un déplacement vers l'avant du trou occipital (l'axe tronc-tête devient perpendiculaire à l'axe visuel).